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Aux confins de la folie
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Aux confins de la folie

VIP-Blog de enchanteresse666
  • 46 articles publiés
  • Modifié : 30/09/2011 20:40

    Délices de Satine
    Passion des Poemes

    Correspondance interdite (6ème lettre)

    04/06/2011 18:05



    Mon cher,

     

    J’ai longtemps hésité avant de me rendre à ce rendez-vous. Il est vrai que vous n’aviez pas signé le billet mais vous étiez le seul à avoir poser les mains sur moi à ce moment-là. J’ai été contrainte de prétexter une visite à un malade pour pouvoir m’échapper. Je me revois montant dans la voiture qui devait me mener jusqu’à vous. L’homme qui la conduisait me salua avant de prendre la route. J’aurais, par la suite, l’occasion de le voir régulièrement. Tous les jeudis puisque vous en aviez décidé ainsi et que je ne pouvais m’y soustraire. Des tentures me protégeaient des regards extérieurs. Une fois arrivée, et seule avec vous, j’ai tout fait pour que cela cesse. Mais vous ne m’écoutiez pas, enfin vous ne le vouliez pas. Et c’est nue que je suis entrée à votre suite dans la demeure. Je n’étais déjà plus moi-même.

     

    Le peintre que vous aviez fait venir me laissa sans voix. Je vous ai laissé m’installer sur ce divan, impudique. Je respirais à peine, honteuse de cette humidité qui s’insinuait entre mes jambes. Malheureusement, le peintre a émis des remarques sur mon attitude. Comme je vous ai maudit quand vos doigts ont révélé mon intimité à cet homme. Mon corps n’a eu de cesse de se réveiller sous ce ballet endiablé et vous m’avez laissée ainsi le temps de finir cette peinture. Peinture qu’il me serait donné de voir régulièrement puisque vous m’avez annoncé qu’elle ornerait les murs d’un salon privé. J’ignorais à cet instant que vous ne parliez pas d’un lieu vous appartenant mais d’une maison particulière en plein centre de la capitale où vous aviez vos habitudes. Vous avez pris soin de raccompagner votre invité, m’intimant l’ordre, avant de quitter la pièce, de ne pas bouger.

     

    Quelle ne fut pas votre surprise, à votre retour, de me trouver debout et couverte d’un plaid que j’avais trouvé sur l’un des fauteuils. Votre regard me crucifia sur place. Je découvrais que vous n’aimiez pas être contredit. Et que le faire se révélait particulièrement douloureux. Je vous ai écouté me dire que je n’étais qu’une demoiselle capricieuse, ne sachant pas profiter de ce que vous m’offriez. Votre main s’est refermée sur mon bras gauche et vous m’avez traînée à votre suite jusqu’à une chaise. Une fois assis, vous m’avez jeté en travers de vos jambes. Votre main s’est abattue avec force sur mon fondement. Vous m’avez administré une fessée, comme vous l’auriez fait à une enfant ayant commis une bêtise. Les larmes coulaient sur mes joues et j’avais beau vous supplier de cesser, rien ne semblait vous atteindre. Tant et si bien que j’ai fini par me résigner. Vous m’avez ensuite laissée choir au sol avant de vous diriger vers un meuble et de vous servir un alcool. Je restais là, interdite, le cuir de ma peau me brûlant. Je portais toujours mon habit improvisé, vous me l’aviez laissé.

    La suite de ce moment est assez flou. Je me souviens m’être retrouvée dans la voiture qui me ramenait, vêtue comme à mon habitude. Et vos mots qui résonnaient encore en moi : « Vous m’offrirez vos reins à notre prochaine rencontre. » Mais il n’était même pas envisageable que je revienne. Du moins, pas à cet instant. L’envie est revenue bien plus tard. Et j’allais me retrouver dans une position fort inconfortable au fur et à mesure que les jours me rapprochaient de notre entrevue.

     

    La veille de notre seconde rencontre, je me sentais fébrile. En dépit du fait que nous nous trouvions en hiver, j’avais particulièrement chaud en me levant ce matin-là. Je ne comprenais pas le moins du monde ce qui m’arrivait. Malgré tout, comme tous les jours, je commençais ma journée par mes ablutions. Une chaleur que j’identifiais sans mal se rappela à moi de façon impérieuse. Du bout des doigts, j’effleurais mon intimité, honteuse de mes propres actes. Je me retrouvais, à genoux sur le carrelage, ma main s’activant entre mes cuisses de façon de plus en plus rapide. Combien de temps avant ce plaisir, je l’ignore mais j’ai raté l’office du matin. J’ai eu beau faire pénitence le reste de la journée, je me sentais salie au plus profond de mon être.

     

    Votre.




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