Prenant son badge dans sa poche arrière et le brandissant fièrement devant les yeux du fermier, il hurle :
Vous voyez ce badge ? Il signifie que je peux aller où je veux, et cela sans justification !
Vous avez compris ? Je suis assez clair ?
Le fermier hoche la tête poliment et retourne à ses travaux.
Quelques minutes plus tard le fermier entend des cris et des hurlements. Il voit l’agent fédéral courir à toute allure, pourchassé par Charlie le taureau.
A chaque enjambée le taureau gagne du terrain sur l’agent, et il est clair qu’avant qu’il n’atteigne la clôture le taureau l’aura sûrement rattrapé !
Aussitôt, le fermier laisse tomber ses outils et court vers la clôture, et il lui crie cyniquement :
Ton badge, montre-lui ton badge !
Heureusement il y a sur l’île de l’eau douce, des fruits à profusion, et la mer est remplie de poissons, ce qui lui permet de survivre plutôt confortablement.
Le temps passe et au bout de plusieurs longs mois, un point grossit à l’horizon, un radeau apparaît, il s’échoue sur la plage et une superbe naufragée débarque en s’écriant :
Oh Bonne Mère ! Quelle île !
Et le Marseillais s’exclame :
Té ! Je rêve ! Une femme et en plus une Marseillaise !
Mademoiselle j’aimerais vous offrir un verre pour votre arrivée, mais je n’ai que de l’eau.
C’est parfait, dit la fille, moi j’ai le pastis.
Elle sort de sa trousse de survie une bouteille de pastis.
Le Marseillais est ébahi. Il lui dit :
Pardonnez-moi, je n’ai que des fruits pour l’accompagner.
J’ai ce qu’il faut ! s’exclame la fille en sortant des olives.
Le Marseillais est aux anges. Quand ils ont terminé leur apéritif, la fille lui demande d’un air gourmand :
Ça fait longtemps que vous n’avez pas vu une femme ?
Pardi ! Pour maintenant, ça fait six mois.
Alors elle se rapproche de lui et lui dit d’une voix douce :
Ça vous plairait de tirer ?
Et le Marseillais extasié s’écrie :
Oh putaing ! Ne me dites pas que vous avez aussi amené les boules de pétanque !

Deux amis discutent :
Crois-tu à la vie après la mort ?
Non, je n’y crois pas et toi ?
Et bien, je n’y croyais pas. Mais depuis que ma belle-mère est morte, je revis !

Le paquebot est en train de couler.
Un Français bouscule tout le monde et se précipite pour sauter parmi les premiers dans un canot de sauvetage.
Un Anglais le retient et lui dit dans un français imparfait :
Je vous demande votre pardon Mister, mais ne voyez-vous pas qu’ils sont encore des femmes à bord ?
Le Français lui répond :
Et vous croyez vraiment que j’ai envie de baiser dans un moment pareil !

Un jeune homme à la recherche d’un emploi de jardinier a rendez-vous chez son (peut-être) futur employeur, un lord anglais.
Le lord lui propose de se promener dans sa propriété avec lui, pendant qu’il lui posera des questions. Au bout de quelques minutes de marche, ils arrivent sur un green.
Oh, vous jouez au golf ?
How, j’ai juste essayé une fois et j’ai arrêté, c’était trop fatigant.
Un peu plus loin, le jeune homme voit un court de tennis.
Vous êtes tennisman ?
Oh no, no, j’ai essayé le tennis une fois, mais ça ne m’a pas plu, c’est fatigant.
Encore un peu plus loin, il voit une piscine.
Vous nagez ?
How très peu, j’ai essayé une fois, mais ça m’a fatigué...
Ils arrivent enfin à la grande maison et un autre homme se tient sur le perron. Le lord et le jeune homme vont à sa rencontre et le lord dit :
Voici mon fils, Stanley.
Le jeune homme serre la main du fils et dit :
Enchanté !... Fils unique, je suppose
Une femme se promène et rencontre le prêtre de sa paroisse.