Le nouveau président de l'Association France-Algérie (Afa) Jean-Pierre Chevènement, s'est prononcé mardi à Alger pour une "conscience" française plutôt qu'une "repentance" pour son passé colonial, lors d'une conférence de presse.
"La repentance est une suggestion imprégnée d'esprit chrétien. Du point de vue de la République française qui est une république laïque je préfère le travail de la conscience", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort.
"Je pense que la France doit être consciente de ce qui s'est passé entre nous", mais a-t-il aussi estimé, "nous avons tous à faire un travail de conscience". Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement est président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Nombre d'officiels algériens veulent une repentance ou des excuses de la part de la France, ce que Paris a jusqu'à présent refusé.