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Correspondance interdite (11ème lettre)
29/06/2011 05:04
Ma tendre amie,
Quel plaisir de vous mettre ainsi au supplice ! Je crois que je ne m’en lasserai jamais. Je dois avouer que vous êtes celle que j’attendais depuis de nombreuses années. Il avait été acté, en accord avec Monseigneur, que vous passeriez quelques jours hors de votre demeure. Mais pour cela, il me restait un certain nombre de travaux à achever. Il se passa près d’un mois avant que j’envoie mon chauffeur vous quérir de nouveau. Je savais, de son propre aveu, que vous ne vous étiez pas comportée de façon convenable en dépit de ma mise en garde. Je vous attendais donc avec impatience ce matin-là.
Votre arrivée m’arracha à ma rêverie. Ordre vous avait été donné de vous dévêtir avant de vous présenter à moi. C’est pourtant drapée dans votre uniforme que je vous vis arriver. Quelle ne fut pas ma surprise ! Vos premiers mots furent pour me faire savoir que vous ne vouliez plus que je vous approche. Je vous écoutais en silence, vous observant. Votre corps me réclamait pourtant et vous le saviez. Je vous laissais vous débattre avec votre morale. Le temps jouait en ma faveur. Je finis par me lever pour vous rejoindre. D’un geste, je déchirais votre corsage, mettant votre peau d’albâtre à nu. Quel délice de vous voir essayer, dans un geste maladroit, de couvrir vos seins. Dérisoire protection que je réduisis à néant, vous entravant les mains dans le dos à l’aide d’une corde.
Vos protestations perdirent rapidement leur intensité. Votre dos collé contre ma poitrine, vous pouviez sentir, contre vos mains, mon vit qui ne demandait qu’à vous posséder. Je vous sentais frémir d’envie. Si ce n’est que je comptais bien vous apprendre à obéir. Vous entraînant à ma suite, je vous attachais à l’une des poutres du salon, le dos contre le bois. Retournant m’asseoir, je vous faisais part de mon mécontentement. Vous tentiez bien de vous justifier mais je vous intimais le silence. La crainte de la suite se lisait dans vos yeux. Il était temps de vous préparer pour votre séjour. Votre tenue fut réduite à néant en quelques coups de ciseaux. Un collier posé à votre cou constituait votre seule parure. Je glissais une chaînette dans l’anneau se trouvant sur l’avant de ce collier. De chaque côté, deux pinces en métal la terminaient. Les pointes de vos seins furent emprisonnées dans les mâchoires d’acier, tirées vers le haut par la petite longueur de la chaînette. Je vous abandonnais ainsi, faisant fi de vos pleurs et jérémiades.
Je ne revenais que de longues minutes plus tard, accompagné d’une jeune femme, sa jupe retroussée dévoilant sa croupe marquée de mon sceau. D’un geste, elle acheva de vous entraver convenablement en passant des cordes à vos chevilles. Vous étiez maintenant réduite à l’impuissance la plus totale, offerte et impudique, vos cuisses grandes ouvertes. Votre intimité luisait déjà de désir pour votre plus grande honte. Sa bouche se posa ensuite sur votre vulve en un baiser très doux. Puis ce fut au tour de sa langue de se mettre à l’ouvrage, écartant vos lèvres pour caresser votre bouton de rose qui n’en demandait pas autant. Vous ne résistiez pas longtemps avant vos premiers gémissements. Sans hâte, cette demoiselle vous menait à la jouissance, faisant parfois une halte qui vous arrachait des cris de frustration. Quelle ne fut pas votre incompréhension lorsqu’elle cessa, vous laissant au bord de ce plaisir que vous vous obstiniez à combattre. Je la rappelais à moi avant de la posséder sous vos yeux, lui offrant ce dont elle venait de vous priver. Mes yeux ne vous quittaient pas. Il vous fallut quelques minutes avant de me supplier de vous délivrer de votre envie. Je n’en fis rien, bien au contraire. Il était temps pour vous d’apprendre à être celle que je souhaitais. Une fois comblée, mon invitée nous laissa, retournant à ses obligations maritales. Je la raccompagnais avant de revenir, une badine à la main…
D.
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